De quoi ça cause ?
Durée : 1h30
(La conférence peut-être suivie de cercles de paroles ou d’un échange avec le public)
Cette conférence gesticulée nous entraine dans une réflexion sur l’accélération du temps à partir d’un paradoxe :
Plus il y a de technos … Plus ça va vite …
Plus on gagner du temps … et moins on en a !
La partie d’échecs perdue en 1997 par Gary Kasparov contre l’ordinateur Deep Blue d’IBM marque-t-elle le début de la fin d’une informatique maîtrisée par l’humain ?
« L’information et la finance, qui opèrent à l’échelle du monde en quelques fractions de secondes, (…) ne sont plus susceptibles d’être maitrisées politiquement et même en partie juridiquement. Les individus et les États nationaux sont devenus trop lents pour la vitesse de transaction de la modernité mondialisée : la culture, la politique, le droit ne peuvent plus suivre la cadence des évolutions actuelles. » Hartmut Rosa, Accélération. Une critique sociale du temps, 2010.
La Grande accélération : Bienvenue dans l’Anthropocène !
Les travaux scientifiques de l’International Geosphere Biosphere Program (IGBP) fournissent quantité de données montrant que la “croissance” économique et le développement non maîtrisés des activités humaines ont un impact environnemental négatif qui va en s’accélérant de façon exponentielle depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Nous rentrons dans une nouvelle époque : l’Anthropocène
Conférence gesticulée … Kesaco ?
- C’est un spectacle … mais ce n’est pas du théâtre ! C’est une conférence … mais ce n’est pas un exposé !
- Certains disent que c’est la rencontre entre des « savoirs chauds » tirés de nos expériences de vie et des « savoirs froids » appris dans les livres ou à l’Université. Cela ne donne pas un « savoir tiède » … cela donne de l’orage !
- C’est un outil d’Éducation permanente pour amorcer une réflexion critique et politique sur une question de société : tantôt sérieuse et documentée, tantôt drôle ou émouvante … parfois même un peu déjantée !
Bref, c’est une « conférence gesticulée », selon l’expression imaginée par Franck Lepage, qui a créé le genre. Si vous n’en avez encore jamais vu, il n’est jamais trop tard pour commencer :
Les savoirs froids : c’est pas du pipeau !
Pour vérifier les sources de ce que je raconte, ou pour aller plus loin vous pouvez consulter la page Bibliographie.